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14e Festival international du film asiatique : Rétrospective de films tadjiks

Au début des années 2000, avec le retour de la stabilité, Tadjikfilm parvient à rénover son équipement et rattrape le départ massif des talents en servant de base technique pour accueillir le tournage des cinéastes tadjiks résidant à l’étranger.

Regard sur le cinéma tadjik

Le cinéma trouve sa place dans le Tadjikistan soviétique avec la création en 1930 de Tadjikkino, d’abord simple trust de production et distribution qui devient en 1932 un studio de cinéma. Comme dans la plupart des républiques d’Asie centrale, ce sont d’abord les cadres russes qui assurent la production. De grands cinéastes tels que Lev Koulechov viennent également partager leur expérience.

Mais dès 1934, des réalisateurs nationaux vont apparaître dans le paysage cinématographique. Cependant, la période dite “de peu de films” qui frappe l’ensemble de l’Union soviétique sous Staline se révèle particulièrement dévastatrice pour le Tadjikistan : de 1940 à 1955 seuls deux films de fiction produits ! La survie du cinéma tadjik vient tout d’abord du documentaire qui tient toujours une place importante dans la vie cinématographique de la république. Ainsi, c’est par le documentaire que Boris Kimiagarov arrive au cinéma avec son célèbre film Tadjikistan (1946), avant de devenir l’auteur de grandes fresques inspirées de poèmes et de légendes nationaux, tels que Roustam et Soukhrab (1971).

Dans les années soixante, alors que le dégel permet l’arrivée de nouveaux talents dans toutes les républiques soviétiques,
l’évolution du style cinématographique est également due aux jeunes diplômés du VGIK qui partent réaliser leurs premiers films
dans des républiques lointaines. C’est ainsi que voit le jour un film étonnant du cinéaste russe Vladimir Motyl, Les enfants du
Pamir (1963), qui sera par la suite une référence esthétique pour beaucoup de cinéastes tadjiks.

Dans les années 80, la production s’est stabilisée avec 3 films de fictions et 3-4 fictions télévisuelles produits annuellement.
Durant cette période de stagnation politique deux axes esthétiques sont explorés par les cinéastes tadjiks : alors que certains
revisitent le cinéma de genre et reviennent aux sources du romantisme révolutionnaire, comme dans L’otage de Younous
Youssoupov (1983), d’autres préfèrent au contraire réduire leur champ d’observation pour regarder au plus près l’âme humaine
et faire la part entre la pression idéologique et celle des traditions dans la vie des Tadjiks, comme le fait avec acuité Valeri
Akhadov dans Secrets de famille (1983).

La perestroïka semble d’abord sonner l’heure au Tadjikistan, comme dans toute l’Asie centrale, d’un renouveau cinématographique puissant avec des films tels que Bratan de Bakhtiar Khoudoinazarov (1990) qui obtient 9 prix dans les festivals internationaux et une reconnaissance mondiale. Mais les tragiques événements de février 1990 mettront fin à ce rêve : les conflits puis la guerre civile mettent à mal toute l’industrie du cinéma.

Au début des années 2000, avec le retour de la stabilité, Tadjikfilm parvient à rénover son équipement et rattrape le départ massif des talents en servant de base technique pour accueillir le tournage des cinéastes tadjiks résidant à l’étranger. Parmi ces auteurs, fidèles à leur pays, on compte Khoudoinazarov mais aussi Djamched Usmonov avec, entre autres, L’ange de l’épaule droite (2002). D’autres cinéastes tentent à leur échelle de faire exister un cinéma national produit et réalisé sur place, malgré le peu de moyens. C’est ce que fait Safarbek
Soliev, membre du jury international cette année à Vesoul, dont nous verrons une fiction, Le calendrier de l’attente (2006), un
court métrage, L’alliance (2002) et deux documentaires : Achaglon (1988) et Nissour (2007)

Regard sur le cinéma du Tadjikistan:

Programme:
– 1963 : Les enfants du Pamir de Vladimir Motyl – Inédit
– 1972 : Roustam et Soukhrab de Boris Kimiagarov – Inédit
– 1983 : Secrets de famille de Valeri Akhadov – Inédit
– 1983 : L’otage de Younous Youssoupov – Inédit
– 1995 : Bratan de Bakhtiar Khudoynazarov
– 2002 : L’ange de l’épaule droite de Jamshed Usmonov
– 1988 : Achaglon
– 2002 : L’alliance
– 2007 : Nissour de Safarbek Soliev – Inédit


– 1963 : Les enfants du Pamir de Vladimir Motyl – Inédit

En ce hameau lointain de la chaîne du Pamir le “toît du monde”, le
pouvoir des soviets n’a été instauré qu’en 1923. Chaque habitant
conçoit à sa manière ce pouvoir. Pour les enfants, il s’est matérialisé
en l’école, la première que l’on ait ouverte en ces lieux, et en la
personne du jeune instituteur. Celui-ci les initie à une vie nouvelle,
un monde merveilleux qu’ils ignoraient jusqu’à présent, monde du
savoir, de l’honnêteté, de la justice…

Ce film adapté d’un poème de M. Mirchakar Lénine au Pamir, mêle
avec beaucoup d’originalité le muet et le sonore. Des dessins à la
craie, des séquences d’animation, le jeu des jeunes enfants, la
musique de Khatchaturian, tout contribue à faire de ce film, qui
offre une image de la révolution au Tadjikistan, un des films
marquants de cette période du cinéma tadjik.

– 1er février à 16h – Majestic 4
– Samedi 2 février à 14h – Majestic 4

– Réal. Vladimir Motyl
– Scén. M. Mirchakar, Inna Filimonova
– Photo Boris Seredin
– Décors Iliabaev
– Mus. K. Khatchatourian
– Int. Valeri Lebedev, Igor Nicheradze, Oleg Tulajev, B. Mirsobekov, Nina Sandalova
– Prod. Tadjikfilm
– 1963 35 mm, couleur, 76 mn
– V.o.russe, sous titrage électronique
Inéditf.

Vladimir Motyl est né en 1927 à Lepel en Bielorussie. Après des études à
l’Institut du théâtre de Sverdlov, il obtient son diplôme d’acteur en 1948.
D’abord metteur en scène et acteur de théâtre, il devient
en 1955 réalisateur de cinéma.

Filmographie :

– 1963 : Les enfants du Pamir
– 1967 : Jenia, Jeniotcha et la “katioucha”
– 1969 : Le soleil blanc du désert
– 1975 : Etoile d’un merveilleux bonheur
– 1980 : La forêt
– 1984 : Un pari invraisemblable
– 1991: Séparons-nous pendant que nous sommes
beaux
– 1996 : Les chevaux me portent


– 1972 : Roustam et Soukhrab de Boris Kimiagarov – Inédit

– Réal. Boris Kimiagarov
– Scén. Grigori Koltounov
– Photo Davlat Khoudonazarov
– Décor Chavkat Abdoussaliamov
– Mus. Arif Melikov
– Int. Bimbolat Bataev, Khachim Gadoev, Saïram Iassaeva
– Prod. Tadjikfilm
– 1971 35 mm, couleur, 95 mn
– v.o.s.t.f., Inédit

La fumée noire de feux de signaux annonce les envahisseurs qui
font irruption dans les steppes de l’Iran. Le jeune Soukhrab est à la
tête de l’armée ; c’est à lui que le Chah de Touran fait l’honneur de
combattre contre Roustam, le premier guerrier de l’Iran, dont les
exploits sont chantés par des légendes. Mais le jeune homme ne sait
pas que c’est contre son père qu’il va se battre. Sa mère, la princesse
Takhmina, ayant juré de garder le secret de la naissance de
Soukhrab.
Une vallée sauvage, des montagnes, c’est ici que la rencontre des
deux guerriers va avoir lieu. Personne ne peut empêcher ce combat

Ce film en cinémascope, est la transposition d’un poème extrait de
l’oeuvre épique Chahname de Ferdousi qui conte les luttes
incessantes entre Perses et Tourans aux 8ème et 9ème siècles.

Boris Kimiagarov est né à Samarcande en 1920. Après avoir enseigné le tadjik à Douchanbé, il suit des études de cinéma au VGIK de Moscou avec Eisenstein. Il réalise des documentaires, avant de faire son premier long métrage de fiction en 1956, Dokhounda. Il tourne ensuite quatre films consacrés à l’oeuvre épique de Ferdousi, Chahname, dont Roustam et Soukhrab. De 1958 à 1975, ce réalisateur, également scénariste, est le Premier secrétaire de l’Union des cinéastes tadjiks. En tout, il réalise pas moins de 18 films, dont le dernier, Un homme change de peau, en 1978. Il décède en 1979.

Filmographie sélective:
– 1946 : Tadjikistan (doc)
– 1958 : Une haute fonction
– 1961 : La bannière du
forgeron
– 1965 : Temps de paix
– 1977 : La légende de
Siyavouch


– 1983 : Secrets de famille de Valeri Akhadov – Inédit

– Réal. Valeri Akhadov
– Scén. Valentin Mikhaïlov
– Photo Rostislav Piroumov
– Décor Davis Iliabaev
– Mus. Firouz Bakhor
– Int. A. Moukhamedjanov, Djamilia Sadykova, K. Saïdmouradov, C. Irgachev, Tamara Chakirova, Bakhtier Fidoev
– Prod. Tadjikfilm
– 1983 35 mm, couleur, 83 mn
– V.o.s.t.f., Inédit

Ibraguimov (ou Sultankhodja) ne conçoit pas d’autre vie familiale
que celle du clan traditionnel où tous doivent lui obéir. Il est
respecté dans toute la région et personne n’a jamais contesté une de
ses décisions. Il pense qu’il est le seul à détenir la vérité. Il est très
proche de son petit fils. Mais les jeunes n’entendent plus se plier à
ses règles et les conflits éclatent. C’est en premier son gendre
Rassoul qui quitte la demeure de son beau père et retourne
s’installer chez sa mère. Ibraguimov a élevé sa nièce Zarnigor, fille
de sa soeur. Il veut lui trouver un bon parti. Daler, le frère de
Rassoul, est amoureux de la jeune fille. Elle aussi est éprise du jeune
homme mais n’ose, pas plus que sa mère, s’opposer aux volontés du
patriarche. Elle finira par refuser ce mariage arrangé. Tout s’écroule
autour d’Ibraguimov, sa maison est vide et même son petit fils
adoré ne le suit plus.

Valeri Akhadov montre avec justesse les sentiments cachés des uns,
leurs espoirs secrets et la rigidité, l’autoritarisme du principal
protagoniste interprété magistralement par Ato Moukhamedjanov.

Valeri Akhadov est né en 1945 à Samarkande. Après des études de philosophie à Moscou, il suit les cours du VGIK. Il réalise plusieurs documentaires. En 1990, il devient metteur en scène de théâtre et organise plusieurs festivals de théâtre et de cinéma.

Filmographie :
– 1977 : Qui ira à Trouskavets
– 1986 : Le complément arripar une deuxième voie
– 1986 : Le derviche boiteux
– 1988 : Regard
– 1989 : Ruth
– 1992 : J’ai promis, je pars
– 1993 : La vie privée de la reine
– 2000 : Il est déconseillé d’offenser les femmes
– 2002 : Une femme libre
– 2003 : Une femme libre 2
– 2005 : L’effet de serre


– 1983 : L’otage de Younous Youssoupov – Inédit

– Réal. Younous Youssoupov
– Scén. V. Maksimenkov, L. Makhkamov
– Photo Roustam Moukamedjanov
– Mus. Gennadi Aleksandrov
– Int. Konstantin Boutaev, Bakhrom Akramov, M. Makmadov, I. Erguechev
R. Sagdoullaev, Y.Youssoupov
– Prod. Tadjikfilm
– 1983 35 mm, couleur, 72mn
– V.o.tadjik.s.t.f., Inédit

Dans les années 20. Une virulente épidémie sévit dans les
montagnes du Pamir. Une caravane est envoyée avec des
vaccins, suivie par un gang de “basmatchis” qui prennent le
chef de l’expédition en otage.
La seule chose qu’ils ignoraient c’est que le chef avait un sosie

En pleine période de stagnation, Younous Youssoupov revisite
le genre du eastern et repense la manière de représenter
l’héroïsme et le danger à l’écran.

Younous Youssoupov est né en 1949 au village de Guissar au
Tadjikistan. En 1969, il est dipômé de l’Institut polytechnique de Douchanbe. En 1975, il termine le VGIK en tant que comédien dans
l’atelier de Serguei Bondarchouk, puis en 1977 en tant que réalisateur dans l’atelier de Gueorgi Danelia.

Filmographie :

En tant qu’acteur :
– 1974 : Dernière rencontre
– 1983 : L’otage
– 1987 : L’incident à l’aéroport
– 1987 : Le chant sur Khotchbar

En tant que réalisateur :
– 1981 : Contact
– 1983 : L’otage
– 1985 : On ne trahit pas ses amis
– 1987 : L’incident à l’aéroport
– 1993 : La vengeance du prophète


– 1995 : Bratan de Bakhtiar Khudoynazarov

– Réal. Bakhtiar Khudoynazarov
– Scén. B. Khudoynazarov, L. Machkamow
– Photo Georgi Dsalajew
– Mont. Tatjana Malzewa
– Son Rustam Achadow
– Mus. Achmad Bakejew
– Int. Timur Tursunow, Firus Sabaliew, N. Arifowa, I. Tabarowa, R. Kurbanow, B. Bekmurodow
– Prod. Tadjikfilm
– Soyouzfilm, 1991 35 mm, n&b, 100 mn
– V.o.tadjik.s.t.f.

Deux frères, Farah, 17 ans et P’tit gros, 7 ans, habitent une
petite ville tadjik où ils sont élevés par leur grand-mère depuis
la séparation de leurs parents. Ils décident de rejoindre leur
père, médecin dans un sanatorium d’une ville éloignée. Pour ce
faire, ils empruntent un étonnant petit train qui traverse le
Tadjikistan à travers collines et montagnes, villes et bourgades,
jusqu’à la frontière de l’Afghanistan. Après un voyage riche en
aventures, ils retrouvent enfin leur père…

Bratan est le premier film de B. Khudoynazarov âgé de 25 ans
au moment du tournage. Il possède déjà les qualités de
beaucoup de grands films : le sens de l’espace, l’art de révéler
les personnages, le découpage de l’intrigue, la photographie
noir et blanc impeccable … Aucun des acteurs n’est
professionnel, les dialogues sont empruntés à la vie
quotidienne.

Bakhtiar Khudoynazarov est né à Douchanbe en 1965. Assistant
réalisateur de Konstantin Arazaliev pour des séries télévisées en Asie
centrale, il entre au VGIK en 1984 et y réalise de nombreux courts
métrages. Bratan a été présenté au 1er FICA en 1995 et Luna Papa était en compétition en 2000.

Filmographie :
– 1991 : Bratan
– 1993 : Kosh Bah Kosh
– 1999 : Luna papa
– 2003 : Le costume


– 2002 : L’ange de l’épaule droite de Jamshed Usmonov

– Réal. Jamshed Usmonov
– Scén. J. Usmonov
– Photo Pascal Lagriffoul
– Mont. Jacques Comets
– Son Waldir Xavier
– Décor M. Farosatshoev
– Int. U. Miyasarova, Maruf Puludzoda, Kova Tilavpur, M. Qulbobo, M. Maqsumova, H. Rakhmonov
– Prod. Fabrica Cinema, Ventura Film, ARTCAM International, Asht Village
– 2002 35 mm, couleur, 88 mn
– V.o.tadjik.s.t.f
– Sélection officielle Cannes 2002 Un certain Regard

Après dix ans d’absence, Hamro, petit malfrat, rentre dans son
village de Asht pour veiller Halima, sa mère mourante. Mais en
réalité, Halima est tout à fait vivante. Cette ruse n’avait pour
but que de faire revenir Hamro qui doit de l’argent à tout le
village et l’obliger à régler ses dettes. Menacé, aux abois, seul
un miracle pourrait le sauver. Sa mère, peu bavarde mais
toujours à l’écoute veut aider son enfant unique. Il rejette cet
appui préférant se réfugier dans l’alcool et l’enfermement. Son
fils né d’une brève union, et qu’il ne connaissait pas, par sa
simple présence va transformer Hamro.

L’ange, celui de la légende, qui donne son titre au film, celui
posé sur l’épaule droite peut-il enfin consigner ses bonnes
actions ?

“Je voulais rendre hommage à ce monde en voie de disparition
composé de gens naïfs, capables de croire aux miracles et
interroger une nouvelle fois les rapports entre le bien et le mal,
comme l’indique la fin ambiguë du film” J. Usmonov.

Jamshed Usmonov est né en 1965 à Asht au Tadjikistan.
Diplômé de l’Université des Arts de Douchanbé, il est dès 1989
scénariste, acteur et réalisateur pour Tadjikfilm. Une guerre civile
de sept ans interrompt sa carrière. Il coréalise en 1998 son premier
long métrage Le vol de l’abeille qu’il présente en compétition en
1999 au FICA. Il est acteur dans le film La route de Darejan
Omirbaev.

Filmographie
– 1989 : L’homme (cm)
– 1991-2000 : Le puits
– 1998 : Le vol de l’abeille
– 2002 : L’ange de l’épaule droite
– 2006 : Pour aller au ciel il faut mourir


– 1988 : Achaglon

– Réalisation : Safarbek Soliev
– Phto : Kamol Ismoilov
– Compositeur : Daler Nazarov
– Producteur : Tadjikfilm, 1988
– DVCAM – 20 mn – couleur, 20mn – Inédit

Tadjik_film_nissour.jpg
L’univers a été créé avec quatre éléments : le Feu, la Terre, l’Eau et l’Air. Tous les quatre sont considérés comme sacrés par les
Tadjiks.

“Achaglon” parle du rituel tadjik traditionnel lors des périodes de sécheresse. Le film est basé sur 4 vers d’un chant et sur les
récits des habitants de différentes régions du Tadjikistan. Un rituel depuis longtemps perdu renaît sous nos yeux…


– 2002 : L’alliance

Mercredi 30 janvier à 16h – Majestic 5
Vendredi 1er février à 20h30 – Majestic 4

– Réalisation : Safarbek Soliev
– Scénario : Safarbek Soliev, Soulkhia Khouseinova
– Photo : Rakhim Makmoudov
– Production : Kakhashon studio 2002
– DVCAM- 10mn – couleur – Inédit

Sur un marché, un jeune couple qui va se marier cherche à acheter une alliance. Mais ce ne sera pas facile… Un court-métrage de
fiction sans parole qui nous plonge dans l’ambiance quotidienne d’un marché tadjik.


– 2007 : Nissour de Safarbek Soliev – Inédit

– Réalisation : Safarbek Soliev
– Scénario : Safarbek Soliev, Soulkhia Khouseinova
– Photo : Faizoullo Atoev
– Compositeur : Ikbol Zavkibekov
– Production : Safarbek Soliev Films
2007 – DVCAM – 50 mn – couleur – Inédit

Depuis le 19e siècle, le Pamir a sans cesse été l’enjeu des intérêts géo-politiques de grandes puissances. Mais les conditions de vie
des habitants n’ont pratiquement pas changé durant toutes ces années Il n’y a, dans le village Nissour ni eau courante, ni
électricité, ni gaz. Il y a 20 ans, Safarbek Soliev est venu faire un film dans le village et aujourd’hui il vient pour le montrer aux
villageois, dont le quotidien n’a presque pas changé…
Le film est, selon les termes du cinéaste, un

14e Festival international du film asiatique : Rétrospective de films tadjiks

par | 15 Jan 2008 | 0 commentaires

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