Une série d’accords de coopération et de contrats commerciaux ont été signés par la France avec ce pays stratégique. Areva a créé une société conjointe avec son partenaire kazakh pour l’exportation de combustible nucléaire et EADS une société pour la formation de pilotes.
Un centre franco-kazakhstanais pour le transfert de technologies a officiellement été créé à Astana, à l’occasion d’une visite du président Nicolas Sarkozy au Kazakhstan, annonce la Compagnie européenne d’intelligence stratégique (CEIS) dans un communiqué.
Ce centre doit agir en tant que « tiers de confiance pour faciliter les transferts de technologies entre les deux pays ». Il est détenu à 51% par le Centre d’ingénierie et de transferts de technologies (ETTC, Kazakhstan) et à 49% par la CEIS (France). Mi-2010, 10 personnes travailleront à plein temps pour ce centre, dont la moitié à Paris et l’autre à Astana, précise la CEIS.
« Le premier projet du centre concerne le photovoltaïque mais nous avons aussi beaucoup de demandes kazakhes dans l’agro-industrie », explique Marc-Henri Ménard, directeur du pôle innovation du CEIS. Le centre interviendra ensuite notamment dans les domaines de l’énergie, de la construction mécanique, des biotechnologies, de l’agro-industrie, des technologies de l’information, de l’aéronautique et de l’espace. Le CEIS rappelle que le Kazakhstan, situé au centre de l’Asie centrale, est « très riche en ressources naturelles » et que cela en fait « un partenaire de développement privilégié de la France dans l’Europe ».
Les transferts de technologies et de connaissances de l’Europe vers le Kazakhstan sont une condition de succès de ce partenariat. Une série d’accords de coopération et de contrats commerciaux ont été signés par la France avec ce pays stratégique. Areva a créé une société conjointe avec son partenaire kazakh pour l’exportation de combustible nucléaire et EADS une société pour la formation de pilotes, la maintenance et la location d’hélicoptères.
L’un des accords prévoit également le transit de l’approvisionnement destiné aux quelque 3.000 soldats français engagés sur le front afghan.
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