À la suite de l’effondrement de l’URSS, le Turkménistan proclama son indépendance le 27 octobre 1991. Le résultat officiel du référendum révéla que 94 % de la population était en faveur de l’indépendance. Niazov fut élu en 1992 avec 99,5 % des votes ; le Parlement turkmène lui a a donné le titre de Turkmènebashi, ce qui signifie ‘le père des Turkmènes’.
Celui que l’on surnomme le « Turkmenbachi » (père des Turkmènes) règne en maître absolu sur ce petit paradis pétrolier. Elu à vie en 1989, toute la presse lui appartient et doit cultiver l’image du Président. Dans ce pays parmi les plus répressifs au monde, la presse privée n’existe pas. L’information est systématiquement filtrée, les journalistes sont licenciés dès qu’ils se montrent moins dociles envers le Président.
Le pays est quasiment fermé aux correspondants étrangers, dont les demandes d’accréditation permanente sont systématiquement rejetées…
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