L’Union européenne regrette les violences commises à l’occasion de la tentative d’assassinat dont aurait été victime le président Niyazov le 25 novembre à Achkhabad et exprime toute sa sympathie aux victimes innocentes.
Si l’Union européenne comprend le désir du gouvernement turkmène d’enquêter de manière approfondie sur cet attentat et de juger les coupables, elle n’en est pas moins préoccupée par la manière dont l’enquête est menée. Les nombreuses informations dont elle dispose font état d’arrestations massives, y compris l’arrestation ou la détention de familles entières des personnes accusées d’avoir participé à l’attentat en question.
L’Union européenne invite les autorités turkmènes à faire preuve de modération et à mener leurs enquêtes dans le plein respect de la constitution du Turkménistan et de ses obligations en vertu du droit international, qui impose notamment que toutes les personnes arrêtées puissent être assistées d’un avocat, qu’aucune d’entre elles ne soit soumise à la torture ou à de mauvais traitements et qu’aucune d’entre elles ne soit détenue pendant des périodes prolongées sans inculpation.
L’Union européenne engage le gouvernement turkmène à ne pas rétablir la peine de mort comme d’aucuns au Turkménistan le demandent. Cela constituerait en effet un recul majeur, qui aurait un effet négatif sur la position du Turkménistan sur la scène internationale.
Les pays d’Europe centrale et orientale associés à l’Union européenne, Chypre et Malte, pays également associés, ainsi que les pays de l’AELE membres de l’Espace économique européen, se rallient à cette déclaration.
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