Une fois le dernier tronçon construit, l’oléoduc mesurera quelque 3.000 kilomètres et devrait répondre à 5% de la demande pétrolière chinoise. Le Kazakhstan, avec quelque 30 milliards de barils de réserves prouvées, est une puissance énergétique en pleine expansion.
Le Kazakhstan, avec quelque 30 milliards de barils de réserves prouvées, est une puissance énergétique en pleine expansion, et cette vaste république ex-soviétique d’Asie centrale cherche à diversifier ses voies d’exportations actuellement encore très dépendantes du réseau russe d’oléoducs.
Le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a confirmé son intention de construire le dernier tronçon d’un oléoduc devant relier directement les gigantesques réserves d’hydrocarbures de la mer Caspienne à la Chine.
Le principal tronçon de cet oléoduc avait été inauguré en décembre 2005 et relie Atasu à Alashankou (ouest de la Chine). Les premières livraisons d’or noir avaient commencé en mai 2006.
La première tranche (400 kilomètres) de l’oléoduc avait été achevée en 2002 et relie Atyrau, la capitale pétrolière kazakhe au nord de la mer Caspienne, au champ pétrolier de Keniyak.
« Nous avons posé un oléoduc vers la Chine, il reste à construire 700 kilomètres pour l’amener jusqu’à la mer Caspienne et nous le ferons », a déclaré le président, lors du Conseil des investisseurs étrangers qui se tient à Oust-Kamenogorsk, dans le nord du pays.
Une fois le dernier tronçon construit, l’oléoduc mesurera quelque 3.000 kilomètres et devrait répondre à 5% de la demande pétrolière chinoise.
Le gouvernement kazakh avait par le passé indiqué que ce tronçon, devant relier le champ pétrolier de Keniyak (ouest du Kazakhstan) contrôlé par la China National Petroleum Corporation (CNPC) et Atasu (centre du Kazakhstan), pourrait être achevé d’ici 2011, un calendrier sur lequel M. Nazarbaïev ne s’est pas exprimé vendredi.
Cette partie du tube, longue d’environ 1.000 kilomètres, a coûté 806 millions de dollars financés par l’entreprise d’hydrocarbures de l’Etat kazakh Kazmounaïgaz et la société publique chinoise CNPC, et doit permettre à terme la livraison de 20 millions de tonnes de pétrole par an à la Chine.
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