L’Azerbaïdjan n’exclut pas de participer au projet de gazoduc russo-italien South Stream, concurrent du projet européen Nabucco qu’il soutient aussi.
« Nous sommes contre la politisation de la question du transit des hydrocarbures et nous soutiendrons tous les projets qui servent les intérêts économiques de l’Azerbaïdjan. En particulier, la Socar est prête à étudier la possibilité de participer à South Stream ».
South Stream doit acheminer du gaz de Russie vers l’Europe via la mer Noire, en contournant l’Ukraine, pays qui s’est fréquemment heurté à la Russie sur des questions énergétiques ces dernières années.
Le projet Nabucco est de son côté destiné à acheminer le gaz de la mer Caspienne en contournant la Russie, afin de réduire la dépendance européenne vis-à-vis du gaz russe.
L’Azerbaïdjan, une ex-république soviétique sur les rives de la mer Caspienne riche en hydrocarbures, est courtisé par Moscou et par l’Occident depuis son indépendance en 1991.
Il a à plusieurs reprises exprimé son soutien à Nabucco, dont il est censé être l’un des principaux fournisseurs en gaz.
Mais Moscou a signé en octobre un contrat avec Bakou prévoyant la livraison à long terme de gaz à la Russie. Les deux pays sont ensuite convenus d’augmenter les volumes en 2010 et en 2011, faisant de fait peser des menaces sur les livraisons de gaz au projet européen.
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