Le nouveau président, élu avec plus de 89% des voix à la présidentielle du 11 février a assuré qu’il allait respecter ses promesses électorales et réformer le système de santé et l’éducation, deux domaines ravagés par les économies budgétaires de Niazov. Il a aussi promis à tous l’accès à l’internet…
Le nouveau président turkmène, Gourbangouly Berdymoukhammedov, a promis mercredi dans son discours d’investiture que les contrats de livraisons de gaz existants seraient respectés et que des réformes sociales seraient engagées dans cette ex-république soviétique d’Asie centrale.
Le nouveau président, élu avec plus de 89% des voix à la présidentielle du 11 février dont les résultats ont été annoncés mercredi, a aussi assuré qu’il allait respecter ses promesses électorales et réformer le système de santé et l’éducation, deux domaines ravagés par les économies budgétaires de Niazov.
« Nous construirons des instituts (universitaires) et des maternités dans toutes les régions, dans chaque district nous construirons des centres médicaux », a-t-il déclaré. Il a aussi promis « à tous l’accès à l’internet » et déclaré que chaque Turkmène devait « parler au moins trois langues », alors que le Turkménistan est devenu sous Niazov l’un des pays les plus fermés au monde. M. Berdymoukhammedov, 49 ans, a prononcé son discours devant le Conseil populaire, la plus haute instance législative du pays composée de 2.500 dignitaires et chef de clans turkmènes, et des délégations étrangères invitées pour l’occasion. Parmi les hôtes étaient présents le Premier ministre russe Mikhaïl Fradkov, le président afghan Hamid Karzaï, ses homologues ukrainien et géorgien, Viktor Iouchtchenko et Mikhaïl Saakachvili ainsi que Noursoultan Nazarbaïev et Emomali Rakhmonov, respectivement chefs de l’Etat du Kazakhstan et du Tadjikistan.
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