La mer Caspienne n’avait avant 1991 que deux États riverains, l’URSS et l’Iran. Largement oubliée du monde extérieur, elle était de fait dominée par l’URSS. Désormais bordée par cinq États qui ont chacun leurs intérêts propres, elle est aujourd’hui l’objet de toutes les convoitises. La position qu’elle occupe et les ressources énergétiques dont elle se révèle être richement dotée en font en effet un enjeu géostratégique majeur.
5 pays riverains, incapables de s’accorder sur ce dossier depuis des années: iraniens, russes, kazakhs, turkmènes et azerbaïdjanais.
L’élaboration de la convention sur le statut juridique de la Caspienne, a fait couler beaucoup d’ancre. La querelle autour des lignes de partage de la Caspienne dure depuis la fin de l’URSS, en 1991. L’Iran, comme le Turkménistan, revendique 20% des ressources de la Caspienne, à égalité avec les autres riverains, alors que la Russie, l’Azerbaïdjan et le Kazakhstan se sont mis d’accord sur un partage proportionnel à la longueur des côtes, qui ne laisserait que 13% à Téhéran.
La Russie, le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan sont déjà parvenus à un accord adéquat, alors que Téhéran s’oppose fermement à ce mode de calcul. En avril 2002, le sommet sur la Caspienne d’Achkabad s’était achevé sans accord entre les cinq pays riverains sur le partage des ressources pétrolières et gazières de la Caspienne (les troisièmes du monde!), pour cause de désaccord avec l’Iran.
0 commentaires